APPEL À COMMUNICATIONS
(En) Jeux esthétiques de la traduction
Éthique (s), techniques et pratiques traductionnelles
Ier Colloque International sur
Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)
les 25-26 mars 2010
Dans le cadre de ses
activités scientifiques et culturelles, consacrées annuellement à la
francophonie, La Faculté des Lettres de l’Université de l’Ouest de
Timisoara (Département des langues romanes) organise un Colloque International,
les 25 et 26 mars 2010, dont le thème retenu est le suivant :
(En) Jeux esthétiques de la
traduction. Éthique(s), technique et pratique traductionnelles
Esthétique, étique(s),
techniques et stratégies de traduction représentent des concepts de toute théorie de traduction/ sur
lesquels repose toute théorie de traduction. La réflexion qui vous est proposée
tient compte, d’une part, du contexte international dans lequel la traduction
(littéraire et spécialisée) se présente comme une activité indispensable 0 la
connaissance et, d’autre part, du développement du marché de la traduction et
des cursus de traduction (littéraire et/ou spécialisée) dans les établissements
universitaires.
Ce
colloque devra aborder le domaine de la traduction littéraire et /ou
spécialisée sous l’angle de la définition des (en)jeux, éthiques, techniques et
pratiques traductionnelles afin de rouvrir le débat sur les droits et devoirs
du traducteur (littéraire comme scientifique) à l’ère de la globalisation et de
l’informatisation.
Ce
colloque interdisciplinaire (langage, traduction, philosophie, esthétique,
littérature comparée, histoire des idées, etc.) se veut un lieu de rencontre
des traductologues, des enseignants, des
traducteurs professionnels et d’autres spécialistes du domaine, de même que des
étudiants, afin de partager des idées et des expériences sur la théorie et la
pratique traductionnelles.
Le
colloque sera structuré en trois sections. Les sections du colloque
s’articuleront autour de trois thèmes :
Les
textes subissent des métamorphoses aussi bien sous la plume de l’auteur que
sous la plume du traducteur. Les unes plus (il)légitimes
que les autres. C’est ensuite au lecteur de laisser ses marques sur les textes.
Des lecteurs innombrables, des transformations innombrables. Rature,
équivalence, interprétation.
Dire vs. redire, lire vs. relire
sont des clivages où se retrouvent implicitement l’auteur, le traducteur, le
lecteur-source et le lecteur-cible. Redire,
parce que le traducteur est parfois un auteur de second degré ; relire parce que souvent ce verbe
désigne le fait de redire (pour soi
même). Chaque lecture devient donc un nouveau commencement, menant à une
« arrivée » jamais la même. De l’auteur il nous reste,
indubitablement, le nom ; cependant, comme le dit un écrivain
roumain : « quand le livre s’ouvre, c’est un couvercle de cercueil
qui se ferme. Ah ! bien sûr, cette mort [de l’Auteur] est nécessaire ! Elle
est même souhaitable. Ça fait partie des règles. Du jeu. » (Tsepeneag,
Cuvântul nisiparniţă [Le Mot sablier], 2005,
p. 114).
Néanmoins,
au-delà de ces métamorphoses nécessaires ou présumées, un châssis reste et
témoigne par les éléments artistiques de l’atelier de création de l’auteur
traduit. D’où la mouvance immuable et éternelle du texte source.
Le
traducteur n’ignore (en tout cas, il n’en devrait pas ignorer) ces données
fondamentales, refusant le littéralisme sémantique (le littéralisme syntactique
est depuis longtemps hors de question) ou le sourcisme et la lecture canonique,
afin d’attribuer à l’œuvre traduite la place bien méritée parmi les œuvres
porteuses de signification.
Le
deuxième volet a un caractère aussi bien descriptif que prescriptif, car il est
voué à présenter les principaux genres de texte et/ou à indiquer des voies à
suivre (sans ignorer l’inexistence des « recettes » de traduction) :
la dynamique, la cohérence et la cohésion textuelles, les marques spécifiques
des dimensions de subjectivité et d’objectivité.
La
traduction, comme tout acte de langage, suppose l’existence d’une éthique qui
dépasse l’individu traduisant, une éthique qui se présente en tant que système
de supra-normes reconnues et valables pour tous, permettant pourtant à
chacun (dans le domaine littéraire de
toute évidence) de laisser transparaître sa théorie/conception de traduction
dans le « laboratoire expérimental » qui est le texte traduit.
Suffirait-il
de d’envisager uniquement l’éthique du traducteur ? L’éthique de la
traduction semble concerner tous ceux qui sont impliqués dans la
traduction, de l’auteur (raison
suffisante) et du traducteur aux bénéficiaires (commanditaires et lecteurs
confondus) prouvant par cela que l’identité et l’altérité se déterminent
mutuellement.
La
mise en parallèle des langues impliquées dans le processus de traduction offrira aussi la
possibilité de saisir les différences interculturelles qui relèvent non
seulement du domaine spécialisé, impliquant des stratégies de traduction
appropriées au domaine et à la typologie de la langue-cible, mais aussi de ses
particularités discursives.
Portant
sur l’idée que la langue du monde entier c’est la traduction, pour paraphraser
Umberto Eco, le troisième volet se propose d’examiner aussi bine les techniques
et pratiques traditionnelles mises au service de l’esthétique et de l’éthique
de la traduction que les implications didactiques de la traduction littéraire.
La réflexion s’orientera donc vers le la méthodologie et les stratégies
d’enseignement/apprentissage adéquates, les intervenants /participants pouvant
s’interroger sur le statut et le devenir du traducteur littéraire.
Comité d’honneur: Michel Ballard (Université d’Artois,
France), Antonio Bueno Garcia (Université de Soria, Espagne), Muguraş Constantinescu (Université « Stefan cel Mare » Suceava, Roumanie), Jean Delisle (Université d’Ottawa, Canada), Jean-René Ladmiral
(ISIT Paris, France), Maria Ţenchea (Université
de l’Ouest de Timisoara, Roumanie)
Comité scientifique: Florence Lautel-Ribstein (Université d’Artois Arras, France), Georgiana
Lungu-Badea (Université de l’Ouest de Timisoara, Roumanie), Anda Radulescu
(Université de Craiova, Roumanie), Philippe Rothstein
(Université de Montpellier, France)
Comité d’organisation: Georgiana Lungu-Badea (Université de l’Ouest de Timisoara, Roumanie),
Alina Pelea (Université Babes-Bolyai Cluj-Napoca, Roumanie), Mirela Pop
(Université « Politehnica » de Timisoara, Roumanie)
Calendrier:
Date limite de
réception du formulaire d’inscription (fiche personnelle + résumé) : 15 novembre 2009 : Après l’examen de votre dossier, le comité
d'organisation vous informera des démarches à suivre.
Notification
d’acceptation: 15 janvier 2010
Envoi des
propositions: glungubadea@yahoo.fr
Langue du colloque : le français
Taxe de participation
Différentes formes de participation sont possibles:
Communication + publication : 50 euros (paiement sur place)
Participation au débat scientifique ou participation en tant qu'auditeur :
20 euros (paiement sur place)
Hôtels :
Casa
Oamenilor de Stiinta **: Adresa: B-dul Mihai Eminescu
(denumire veche: Lenin, Cartier: LOGA), Nr. 11; Telefon: 0256/490407, 0256/494507, 0256/229037; Fax: 0256/490407
Pensiunea
DiAmbient: Adresa:
Str. Ciprian Porumbescu (denumire veche: Porumbescu ciprian, Cartier:
ODOBESCU-KIRIAC-SIREANU), Nr. 29 A; Telefon:
0256/495369, 0256/496104, 0744572104; Pagina
web: diambient.trei.ro/
Hotel
Timisoara ***:
Adresa: Str. Marasesti
(denumire veche: Marasesti, Cartier: CETATE), Nr. 1 – 3; Telefon:
0256/498852, 0256/498862; Fax:
0256/499450; Pagina web: www.hoteltimisoara.ro/
Hotel
Central **: Adresa: Str.
Nicolaus Lenau, Nr. 6; Telefon: 0256/490091
Hotel
Cina: Adresa: B-dul Republicii, Nr. 3-5; Telefon: 0256/490130
Hotel
Continental ****: Adresa: B-dul Revolutiei Din 1989,
Nr. 5; Telefon: 0256/494144
Fiche de renseignements personnels
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Intitulé
de la communication: |
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Statut (professeur, chercheur, doctorant, etc.) : |
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